TESTS 1-2-3 de la version très JAUNE et CROUSTILLANTE . . . J'avais une envie de sablés en même temps que l'envie de pain de maïs et de polenta. J'avais besoin de faire quelques calculs, afin de comprendre ce qui fait qu'un sablé est est un sablé et ce qui se passe si vous modifiez cette recette de base infaillible.
Un sablé basique est réellement basique: 1 mesure de sucre, 2 mesures de beurre, 3 mesures de farine. En d'autres termes, pour 100 grammes de sucre, vous avez besoin de 200 grammes de beurre et de 300 grammes de farine. Les calculs qui en résultent (lorsque vous les analysez) présentent une teneur en protéines de 5%-6%, une teneur en matières grasses de 26%-27% et une teneur en glucides de 52%-53%. Un calcul plus précis des proportions donneraient en réalité des rapports de 1:5:10 (ce qui me semble magique).
Si je voulais quelque chose de plus croustillant et granuleux (ou plus «sableux» parce qu'en français, on dit bien un 'sablé') et savoureux (même si un sablé ordinaire est savoureux et simple), je devrais recombiner différentes farines et amidons et textures pour y parvenir, tout en essayant de respecter les proportions ou ratios initiaux.
Ce que vous voyez ici est le résultat. FANTASTIQUE.
C'est toujours un biscuit sablé. C'est d'une couleur jaune doux sous la couche du sucre blanc aveuglant (comme nous le faisons pour les sablés grecs 'kourabiedes' aux amandes). Lorsque vous mordez dedans, le sable fond dans la bouche, mais de petits grains de semoule de maïs sucrés lui donnent encore plus de goût, de corps et de «croquant» et le glaçage au sucre glace plus fin garni de gros cristaux de sucre ne font qu'ajouter à ce ‘croustillant’.
J'en prépare une fournée une fois par semaine depuis 3 semaines. Je devrais m'arrêter, non ?! . . . :)