1ère PARTIE (dans une mini-série d’été) de 3 épisodes ! ... Voici une histoire qui raconte à quel point les TOMATES ANCIENNES FRAICHES & MÛRES sont étonnament éclatantes de goût meme CRUES & SANS CUISSON (et pourtant légèrement préparées) et comment vous pourriez accentuer ces mêmes saveurs et les préparer sans les cuisiner (je veux dire sans chaleur) pendant une période de l'année où les CANICULES nous rendent visite plus souvent qu’avant.
Et il y aura des "extras" bien pratiques & utilisables en plus des sauces & tartinades aux tomates : les "eaux des tomates" ...
Ouais, les CANICULES. Bien que nous n'ayons pas de climatisation ni de ventilateurs électriques chez nous (parce que nous n’en voulons pas), nous n'avons aucun problème avec les vagues de chaleur que nous subissons récemment. En effet, nous accueillons la chaleur et le soleil à bras ouverts, en restant légèrement vêtus (car on ne travaille pas ce mois-ci), en laissant toutes les fenêtres et les portes entièrement ouvertes pour créer un courant d'air, en prenant plusieurs douches froides pendant la journée, puis en séchant sur la terrasse. Des journées ensoleillées qui rechauffent le cœur et le corps, où on apprécie la lenteur et le calme des choses, en dégustant des aliments plus frais et/ou à peine cuits et des boissons fraîches. C'est comme être en vacances avant, réellement, physiquement et officiellement partir en vacances.
Nous apprécions le calme de la ville et son vide, en particulier de la mi-juillet à la mi-août. Nous restons en ville lorsque la plupart des gens (y compris nos amis et voisins) sont parties en vacances. Nous décidons de nous échapper physiquement et géographiquement de la ville que lorsque les vacanciers reviennent tous vers la troisième semaine d’août, et qu’ils continuent à se remémorer mais en poussent aussi de grognements et des soupirs de mécontentement. Nos vacances commencent tranquillement et sans incidents à la maison avec leur absence, puis se poursuivent avec un changement de décor et un saut dans un avion à leur retour. C'est comme ça que nous planifions les choses pour essayer de s’entourer de bonnes vibrations tout le temps et il va falloir rapidement partir car ils reviennent tous. Mais on sera également heureux de revenir vers la mi-septembre après tout ça. Avions-nous tort ?!
Retour à la NOURRITURE.
Qu'est-ce que J’AI FAIT ici ? Ou pour être plus précis, qu'est-ce que JE N'AI PAS FAIT ici ? Eh bien, je n'ai pas cuit tous ces ingrédients jusqu’à leur "soumission" à la chaleur, mais en fait je leur ai permis de devenir une harmonie de saveurs, de les accentuer et de les transformer en symphonie, avec SIMPLICITÉ et ZENITUDE !
Essayez d’maginer des tomates fraîches, si mûres ou de préférence trop mûres, que vous pouvez littéralement écraser et écrabouiller avec vos mains (aucun outil de coupe nécessaire), pour économiser chaque goutte de jus et même les graines, ensuite tout mélanger avec des composants acides comme du vinaigre et du jus de citron, du sel marin et une touche de sucre de canne (pour contrebalancer l'acidité), pour finalement encourager, approfondir, accentuer et donner encore plus de dynamisme à leurs saveurs.
Vous pouvez en fait simplement vous arrêter ici car le goût est fantastique mais je continue et j'ajoute une variété d'herbes fraîches et légumes (feuilles et tiges également ) et d'autres éléments comme l'ail et l'oignon frais ou échalotte pour complexifier le tout. Le mélange se repose doucement dans un bocal, communiquant, s'entremêlant lentement et se familiarisant, insufflant leurs essences pendant la nuit comme des amants perdus de vue depuis longtemps.
Mais, à un moment donné, une séparation doit se produire, généralement le matin ou le lendemain. Les solides charnues doivent être séparés des elements végétaux comme les tiges et feuilles et l’onion et l’ail (si vous les avez juste trancher mais vous pourriez les écraser et râper et les remettre dedans pour plus de saveurs). Cette separation forcée ne devient pas une problématique d’abandon car la chair des tomates conserve le souvenir des “autres” et le "temps passé ensemble" et devient “meilleure & améliorée”. La “complémentarité” et la “complicité” de leur union continue et survit. Et n'oublions pas que les "eaux de tomates" égouttées peuvent & vont servir aussi !
Les éléments principaux ici sont la chair solide des tomates qui deviendra la sauce et/ou tartinade mais les liquides (ou les 2 eaux des tomates) joueront un rôle important aussi et seront utilisées pour améliorer et remplacer d’autres ingrédients dans d’autres préparations, mais je vous montrerais tout ça dans les 2 prochaines recettes bientôt.
NOTE : la sauce peut être utilisée telle quelle (à 500 grammes) ou égouttée à 70% de son poids initial (350 grammes) à utiliser comme une sauce fraîche et légère pour des pâtes mais pourrait être égouttée encore plus à 50% de son poids initial (250 grammes) pour une sauce à utiliser sur des viandes et poissons rôties ou grilléees mais aussi égouttée encore plus jusqu’à 35% maximum de son poids initial (175 grammes) pour devenir une sauce-tartinade beaucoup plus dense à utiliser idéalement sur des pains grillés et des pizzas !
Mais en même temps que je vous raconte ceci, je suis en train de travailler sur les 2 autres recettes qui utilisent ces préparations et qui vont apparaître très bientôt car moi aussi je pars en vacances et j’aimerais bien publier tout ça avant de partir. Mais ces recettes à venir seront la 2ème et 3ème partie de cette mini-série estivale.
Comme vous le savez tous très bien, je ne gaspille rien et j'aime bien “multitâcher” ! Vous pigez ? Bon, cette histoire s'agit plutôt des saveurs accentuées des tomates et ce qu’on peut en faire avec.
Fin de la 1ère partie de cette mini-série. Les 2ème et 3ème épisodes arriveront bientôt dans quelques jours ou 1 semaine, qui sait, c'est l'été ?! . . . :)